La vie chez Boond mai 2019

Les avantages du « 100% télétravail » entre clichés et réalités

En tant qu’entreprise distribuée, sans locaux et fonctionnant en « full remote », on est plutôt bien placés pour vous parler des avantages du télétravail. C’est vrai que chez nous, on parle rarement des supposés inconvénients parce que ce modèle colle parfaitement à chacune de nos personnalités. On l’aime et on le défend ! Nous sommes une équipe de 28 personnes, et à l’unanimité, pour rien au monde nous ne pourrions revenir à une organisation différente. On aime tellement « travailler autrement » qu’on a décidé de vous expliquer en quoi ce modèle répond à la fois à un objectif de RSE et à nos envies personnelles.

 

 

Pour l’environnement

Rester travailler chez soi au lieu d’utiliser sa voiture pour se rendre au bureau ? Le télétravail à 100% apparaît comme une solution concrète pour lutter contre la pollution liée aux déplacements. Près de 3 français sur 4 utilisent quotidiennement leur voiture pour se rendre au travail avec un temps de trajet moyen de 30 minutes. Le plus souvent par obligation, par manque de transports en commun.

Du lundi au vendredi, plus de la moitié des émissions de CO2 sont liées aux déplacements professionnels. Mais la réduction d’émissions de CO2 ne passe pas seulement par le transport. Les locaux (espaces de bureaux, éclairages, chauffage, climatisation…) sont en effet responsables d’1/4 des émissions de gaz à effet de serre.

Prenons un exemple concret. Thomas habite à 30km de son lieu de travail. S’il télétravaillait à 100%, il ferait 300km en moins chaque semaine. A l’année, cela représenterait plus de 14 000 kilomètres économisés. Suivant la voiture utilisée, cela peut représenter entre 700 et 1 000 litres de carburant et la prime écologique peut grimper jusqu’à 2 800 kg de CO2 !


 

D’après l’étude ADEME, le télétravail permettrait de diminuer jusqu’à 58 % les émissions de particules en suspension. Et encore, on  ne vous parle pas des journées de grèves dans les transports en commun, des éventuelles pannes et retard… Non, on n’ira pas jusque là 😉

 

Pour la vie familiale

Premier constat : stop aux clichés ! Le télétravail qui facilite la vie de famille, ce n’est en aucun cas cela :

Non…. Déjà parce que cette image de mère de famille à la maison qui tente de travailler, cela ne fonctionne pas. Aucun parent ne peut se concentrer avec un enfant dans les bras 😉 Le télétravail c’est du vrai travail. Pas une garderie améliorée…

Pour autant, travailler à distance apporte bien une flexibilité dans l’organisation et permet un véritable équilibre vie privée / vie professionnelle.

Mais cela ne concerne pas que les mamans. Les papas, eux aussi sont ravis ! Être à la maison à l’heure de la fin de l’école, rentrer plus tôt, mieux gérer son temps…. Donc oui les mamans et les papas télétravailleurs gagnent un cadre de vie agréable et équilibré. Passer plus de temps avec ses enfants le matin et d’aller les chercher plus tôt en fin de journée. En général, les enfants apprécient et les parents aussi.

Et si l’on n’est pas parent ? Ça marche aussi. À la pause-déjeuner, tout est possible : prendre un cours d’espagnol en ligne, réceptionner un colis, prendre rendez-vous avec le plombier, faire une sieste, déjeuner avec un ami…

 

Pour la ville ou la campagne…

Prenons un exemple concret. Près de la moitié des développeurs souhaiterait un poste en 100% télétravail. Et s’il y existe bien un métier qui est compatible avec le télétravail c’est bien celui de développeur ! Quand on connait la difficulté de recruter ceux-ci, on se dit que les entreprises passent peut-être à côté de quelque chose… En effet, pouvoir recruter les meilleurs talents où qu’ils se trouvent, particulièrement sur ce métier en tension, change la donne.

Choisir d’acheter une maison en province avec un jardin au lieu de rester éternellement en location dans une grande ville hors de prix, c’est un choix de vie… Une vie meilleure ? A chacun son choix mais la possibilité d’une vie différente, c’est certain.


 

Pour les économies réalisées

Commençons par le coût de la voiture, dans le cadre du trajet domicile-travail : Il serait aux alentours de 1200 euros par an pour les habitants des villes de 20 000 à 100 000 habitants et grimperait entre 1 200 et 1 800 euros par an dans les villes de moins de 20 000 habitants. Avec près d’un tiers des habitants des petites villes qui dépasse les 1 800 euros par an pour aller travailler.

Le coût des transports en commun, quand à lui reste important. Un abonnement toutes zones en région parisienne coûte 827 euros par an. En tête du classement des coûts les plus importants, on retrouve Paris (827 euros), Lille (672 euros) euros et Lyon, 666 euros.

Donc oui, bien sûr l’entreprise économise de l’argent sans locaux, mais elle n’est pas la seule, les collaborateurs aussi, et ce n’est pas négligeable !

 

Pour grandir

Grâce au modèle d’entreprise distribuée, nous pouvons être flexibles et agiles. Nous pouvons continuer d’embaucher au gré de nos besoins. Nous pouvons évoluer et grandir, sans augmenter la capacité d’accueil ! Parce qu’on ne peut pas pousser les murs d’un bureau, s’il faut déménager à chaque développement de l’entreprise, cela restreint grandement les possibilités. Avec le télétravail, on évolue vite et on évolue bien. D’après Dario Spagnolo, fondateur de l’école de développement web en téléprésentiel O’Clock, cité dans l’article du Monde, « J’ai fait le calcul, nous aurions dû déménager six fois en deux ans si nous avions eu des locaux ».


 

Pour la confiance

Bien sûr, si managers et collaborateurs ne sont pas prêts à travailler sur une base de confiance mutuelle, le télétravail à 100% ne conviendra pas ! Alors oui la confiance se gagne, se construit au fil du temps : elle ne se décrète pas. Cela passe par la responsabilisation de chacun. Les collaborateurs d’une entreprise distribuée ne sont pas des enfants que l’on doit surveiller mais des adultes responsabilisés. Cette forme de management est indispensable au modèle du 100% remote mais elle a ses avantages : chacun met ses connaissances et ses compétences à profit d’une seule et même vision partagée.

 

 

Par contre, attention aux clichés !

Attention, nouvelle alerte cliché ! Le full remote, ce n’est pas non plus ça :

Ça, ça peut être le « digital nomade », éventuellement l’indépendant, mais dans la plupart des cas, c’est surtout « le vacancier ». Le salarié en full remote, lui, a des horaires, il travaille en équipe, il ne va pas surfer quand bon lui semble au gré des marées.

Désolé pour le glamour, mais ne pas avoir de locaux ne signifie pas que l’on travaille sous un cocotier, au bord d’un lagon azur, une caipirinha à la main 😉
En résumé, le 100% remote, c’est donc un vrai job, une organisation innovante, qui a des répercussions sur la vie de famille et trouve des solutions concrètes aux problèmes actuels, mais avec un cadre et des règles. L’aventure vous tente ? Rejoignez-nous ! Discutons-en ! On a encore plein de choses à vous raconter…
 

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