ESN recrutement : les 5 grandes priorités en 2025

Pour notre tout premier baromètre dédié aux ESN et sociétés de conseil, nous avons donné la parole à plus d’une centaine d’acteurs du secteur afin de les interroger sur leurs pratiques de recrutement. Nous leur avons notamment demandé quelles étaient leurs priorités en 2025 pour améliorer l’expérience candidat ? Résultat : 5 grandes tendances à suivre de près. On vous vous explique tout dans cet article.

Priorité N°1 : améliorer la communication avec les candidats – 40,4%

La qualité du dialogue entre les recruteurs et les candidats s’impose comme la priorité n°1 pour les ESN. Parce qu’une bonne expérience candidat est désormais un élément différenciant de la marque employeur, il devient crucial de répondre plus vite, de mieux informer, et de personnaliser les échanges à chaque étape du parcours.

Certaines sociétés vont même plus loin en déployant un système d’évaluation auprès des candidats, qu’ils soient retenus ou non, afin de mesurer leur niveau de satisfaction quant à la qualité des échanges avec leurs équipes.

Priorité N°2 : booster les leviers de marque employeur – 38,3%

La marque employeur est LE grand sujet dont s’emparent les ESN et sociétés de conseil depuis quelques années, et ce, avec plus ou moins d’avance. Ce chantier passe par des actions concrètes : choix des missions, transparence des marges, valorisation des bénéfices sociaux (télétravail, formations, RSE…) et mise en avant de la culture d’entreprise sur tous les canaux.

Quant à la transparence salariale, ce ne sera bientôt plus un simple avantage différenciant mais une obligation pour toutes les organisations françaises.

L’objectif de tous ces dispositifs ? Créer un lien de confiance dès le premier contact avec le candidat, et faire en sorte que l’expérience perçue soit aussi forte que la promesse employeur.

Priorité N°3 : réduire les délais entre chaque étape du parcours candidat – 35,1%

Un processus de recrutement trop long est souvent synonyme de perte de talents : 12,8% des répondants déclarent que les abandons candidats surviennent lorsque le processus de recrutement est jugé trop long. Un tiers des ESN interrogées reconnaissent la nécessité d’accélérer les délais entre chaque étape — de la candidature à l’offre.

En 2025, cela implique une refonte des workflows internes, une meilleure coordination entre recruteurs et managers, ainsi qu’une simplification des phases d’évaluation. L’enjeu est double : améliorer l’expérience candidat tout en maximisant les chances de concrétiser une embauche.

Priorité N°4 : automatiser la pré-sélection des candidatures – 23,4%

Face à l’augmentation du volume de candidatures, de nombreuses ESN misent sur l’automatisation pour optimiser la phase de présélection. Près d’un quart des répondants comptent investir dans des outils capables de filtrer automatiquement les CVs selon des critères précis (compétences, expériences, mots-clés, etc.).

Si cette automatisation fait gagner un temps précieux, elle doit néanmoins être pensée comme un levier complémentaire à l’expertise humaine, afin d’éviter les biais et d’assurer une évaluation juste et inclusive.

Priorité N°5 : renforcer l’accompagnement des managers dans le processus de recrutement – 20,2%

Dernier enseignement de l’étude : les managers sont encore trop peu outillés pour recruter efficacement. En 2025, nos répondants comptent bien les impliquer davantage et mieux les former. Cela passe par des sessions de sensibilisation aux bonnes pratiques RH, des outils collaboratifs pour suivre les candidatures, ou encore une clarification des rôles entre RH et opérationnels. Objectif : faire du recrutement un véritable travail d’équipe, cohérent de bout en bout.

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